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Le travail de Béatrice Loth s’apparente à un révélateur, rendant visible ce qui est caché, latent. Il tente de retranscrire l’énergie du vivant à travers une danse de lignes et de courbes.
En assemblant ses fils de métal, elle crée des connexions et réseaux, faisant apparaître quelques segments d’un maillage gigantesque, sans cela imperceptible.

Le choix de matériaux simples, voire bruts, fil de fer, ficelle, raphia, et ne nécessitant que peu d’outils, la rapproche, entre autres, de l’Arte povera. Le travail de Sheila Hicks, d’Anni Albers, ainsi que les extraordinaires toiles d’araignées mises en lumière par Tomas Saraceno influencent ses recherches autour du tissage des fibres, autour de la trame, des ramifications, et l’incitent à assembler des matériaux très divers, graines, filets contenant les agrumes, coquilles de noix, fil de cuivre,…


C’est ce matériau souvent dissimulé, le fil de cuivre, qu’elle met au jour pour rendre visible l’imperceptible flux énergétique de tout ce qui vit. Le fil est comme le tracé d’un crayon, une écriture. Elle joue de son épaisseur, de sa finesse, de sa noirceur mate ou de sa brillance lumineuse.


Elle tord ses fils, les assemble, les noue, les tisse, les crochète, replaçant le spectateur dans le flux énergétique originel, dans des maillages à l’image d’un réseau sanguin, un poumon vital.

 

© 2018 Béatriceloth

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